Les fleurs et la géométrie vous vont si bien
Années 70’s, vive les fleurs. Elles sont partout : sur les vêtements, la vaisselle, les murs, les bijoux, les fleurs envahissent le quotidien des français et européens. Quelques mots sur cette époque fleurie.
Les années hippies
« Peace and love » mais aussi « Power flower ». C’est le débarquement des motifs fleuris. Nul ne peut y échapper dans le début des années 70’s. Les fleurs sont là : les vêtements se parent de mille fleurs… et de toutes les couleurs. Tout est permis. Les tapisseries des maisons dont le nombre de constructions ne cesse de croître fait la part belle aux tapisseries fleuries et motifs géométriques, genre un peu psychédélique. La vaisselle, qu’elle soit en porcelaine ou en mélaminé pour suivre l’essor du développement du camping, tout est fleuri ou géométrique, voire fleuri et géométrique.
Tasses mythiques
Et cette mode des fleurs est abondamment relayée par les grandes surfaces et les pétroliers dans leurs modèles ou avantages clients. De la vaisselle fleurie et assortie. Tout y passe, les assiettes, les tasses, les bols, les plats, les saladiers… porcelaine ou mélaminé, ils sont partout. Dans les grands magasins et/ou dans les stations-service, la France se pare de fleurs et de formes géométriques, les français s’équipent pour manger et recevoir.
Idéologie non violente
La fleur était un des symboles de l’idéologie non violente des hippies. L’expression est née du Summer of Love de 1967, un rassemblement à San Francisco durant lequel les hippies avaient pour consigne de porter des fleurs dans les cheveux et de les distribuer autour d’eux. Ils devinrent alors les « Flower Child » (enfant de la fleur») pour les médias. Toutes les bonnes actions suivront : offrir une fleur à un agent de police pendant une manifestation ou glisser une fleur dans le canon d’un fusil. Il n’en fallait pas plus ! Quelques véhicules flower power apparaissent, notamment dans la gamme Volkswagen avec la cox ou le combi.